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En savoir plus sur notre élevage...

Notre troupeau,

les pieds dans l'herbe...

 

Arrivé à Labeaume fin 2011 le troupeau est gardé toute l’année sur les Gras de Labeaume, Laurac et Rosières et l’été dans les Alpes (Briançon).

Nous recherchons par cette pratique à valoriser la ressource pastorale locale et les pâturages alpins. Cette valorisation s'accompagne d'une recherche d'autonomie pour l'alimentation du troupeau.

La naissance des agneaux au printemps coïncide avec la pousse de l'herbe, et dès qu'ils savent se nourrir dehors (minimum 15 jours), ils sortent pâturer avec leur mère au sein du troupeau.

La garde quotidienne du troupeau est la garantie d'un suivi sanitaire exigeant. Nous veillons ainsi au jour le jour au bien- être des brebis et agneaux. Nos 10 chèvres accompagnent et mènent le troupeau, et valorisent d'autres espèces végétales. Aujourd'hui notre troupeau compte 200 mères et 30 agnelles (nées cette année, qui feront leur premier agneau dans un an).

 

Une saison au rythme du troupeau...

Avril : L'agnelage. Nous veillons sur les mères  mais n'intervenons uniquement qu'en cas de besoin. La plupart des agneaux naissent dehors avant de rentrer en bergerie, ils y restent une quinzaine de jours avec leurs mères qui consomment  foin et luzerne.

 

Mai-juin : Pâturage dans les prés en parcs mobiles en alternance avec la garde. Une période d'apprentissage pour les agneaux qui découvrent le rythme du troupeau, le chien de conduite, et leur nouvelle alimentation.

 

Mi juin : Départ en transhumance, 4 h de transport en camion, 2 h de marche avant de retrouver les pâturages alpins jusqu'à l'automne. Les agneaux, toujours avec leurs mères gardent jusqu'à 6 mois une alimentation double : lactation et pâturage.

 

 

 

 

Mi octobre : Retour en Ardèche, le troupeau retrouve le plateau des Gras. Il y passera l’hiver jusqu'au prochain agnelage. Le troupeau y trouve pour ressource majeure l'aphyllante de Montpellier, une plante appelée localement bergigou.

Les soins au troupeau...

 

Nous prêtons une grande attention au suivi sanitaire des bêtes, via notamment la garde quotidienne du troupeau. Nous faisons des formations régulièrement pour pouvoir soigner avec la phyto et l'aromathérapie. Nous faisons même quelques cueillettes de plantes en commun avec d’autres éleveurs pour faire distiller et avoir nos propres huiles essentielles et hydrolats (sarriette, lavande, thym).

 

 

 

 

Nous travaillons sur la capacité de nos brebis à se défendre elles-mêmes contre les maladies en renforçant leur immunité et en sélectionnant au fil des générations les animaux les moins fragiles.

Luzerne et foin consommés par les brebis à l'agnelage sont cultivés à Lagorce et certifiés bio.

 

 

 

Vous avez dit pastoralisme ?

 

Cette pratique ancestrale consiste à nourrir les troupeaux d'animaux d'elevage destinés à la production de viande, lait, laine ou fumure avec la ressource herbagère spontanée. Jusqu'à une époque récente et encore trés fréquement aujourd'hui ces troupeaux sont menés par un-e berger-e. Celui-ci a pour rôle de veiller à la santé, la sécurité du troupeau mais surtout de le guider sur les zones de paturage les plus adaptées à ses besoins et la saison.

Par exemple, en montagne les berger-es gérent la ressource en herbe disponible afin de la péréniser la  au fil des années. Si tel n'est pas le cas, s'il y a "sous-paturage", les espaces se referment et s'embroussaillent, les ligneux se développent et la dynamiqque naturelle de reforestation se met en place. A l'inverse, le sur-paturage, entraine l'érosion des sols, et une modification de la qualité herbagère.

La relation homme / animal / nature est la clef de voute du système d'élevage pastoral. Les éleveurs et berger-es doivent en effet s'appuyer sur des races animales adaptées et sur la complémentarité des milieux et des ressources pastorales pour satisfaire les besoins d'un troupeau en production tout en préservant la qualité et la richesse de ces milieux.

 

... et transhumance ?...

 

Le mot transhumance, du latin trans (au-delà) et humus (la terre, le pays) est une forme de pratique pastorale liée aux déplacements des troupeaux selon l’altitude et la saisonnalité des ressources pastorales. Cette pratique crée un ensemble de liens étroits entre territoires d’estive et d’hivernage.

 

Transhumance estivale pour rejoindre les hauteurs alpines l'été et profiter des herbages frais, ou transhumance "inversée" qui amènent les troupeaux des Alpes à venir paturer les collines de Provence.

A travers le monde l'europe et la France, la transhumance se fait par une multitudes de déplacements des troupeaux, avec toujours le même objectif: suivre la ressource herbagère spontanée.

 

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Ancre 1
Ancre 2

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